juillet, 2014

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Retraite du Chien de Service dans la Sécurité.

Retraite du chien de service dans la sécurité.

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Depuis plusieurs semaines nous attendons beaucoup de maître-chien ou formateur parler qu’il existe un âge légal de départ en retraite, il faut savoir que c’est vrai pour l’administration, mais en aucun cas pour le chien de service en sécurité privée.

Pourtant, on nous a remontés certaines informations comme quoi certain responsable du CNAPS refuse un renouvellement de carte professionnelle car le chien serait trop vieux ?

Mensonge sur l’age du chien de service

Alors, afin que les choses soient claires nous avons interpellé les plus hautes instances sur ce sujet, car à ce jour nous ne pouvons pas refuser la carte professionnelle due à l’âge du chien, bien sûr il me parait évident qu’il faut d’abord penser au bien- être du chien c’est pourquoi à ce jour la seule personne compétente pour mettre en retraite un chien est le vétérinaire.

Donc afin de remédier à cela j’invite le maître-chien qui a subi un refus de la carte pour l’âge du chien de prendre contact avec la fédération.

On peut considérer la procédure de refus comme un abus d’autorité.

Je vous invite à lire la réponse officielle de monsieur le préfet Latounerie directeur du CNAPS

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En effet nous avons sollicité le CNAPS avec Madame Meslier de l’ADMS cosignataire de la lettre de la fédération.

Donc si un représentant du CNAPS refuse votre carte professionnelle

Voilà la procédure :

CIAC territorialement compétente

Article L633-3


Tout recours contentieux formé par une personne physique ou morale à l’encontre d’actes pris par une commission régionale d’agrément et de contrôle est précédé d’un recours administratif préalable devant la Commission nationale d’agrément et de contrôle, à peine d’irrecevabilité du recours contentieux.

Ensuite vous assignez le CNAPS délégation territoriale dont vous dépendez auprès du Tribunal Administratif.

Prise de conscience de la Corporation Cynophile

Prise de conscience de la corporation cynophile

Notre filière reste encore une grande oubliée en comparaison aux autres fonctions de la sécurité privée. Bien sûr chaque spécialité a ses problèmes récurrents, comme les SSIAP avec l’intégration ou non dans la loi de 1983 et maintenant du livre VI du code de la sécurité intérieure qui en feront ou non des agents de sûreté. Mais, ce grand débat est mené par des spécialistes de l’incendie qui osent se mettre en avant et réclamer ce qui ne va pas dans la profession. Dans la sécurité cynophile, nous n’avons quasiment pas de représentant qui puisse demander à retoquer certaines incongruités que l’on retrouve actuellement. Aucune place n’est faite à la formation de l’agent cynophile, aucune information relative au dressage du chien d’intervention, à son recyclage et à une obligation d’entraînement régulier. Juste deux lignes faisant état de la bonne éthique du maître envers son compagnon et la non-maltraitance envers les animaux. Un article très générique qui n’apporte véritablement rien de concret !

Que voulons-nous ?

Tout d’abord exigeons une formation accessible et en adéquation avec la véritable fonction de l’ Agent Cynophile qui sera amené à effectuer des missions très succinctes. Évitons les attaques à la « Rambo », et recherchons l’efficacité notamment dans les frappes muselées, dites attaques « civil ». Si l’attaque lancée permet de tester le courage du chien, elle est inutile en formation et ne sert pas à l’Agent Cynophile dans ses futures fonctions. Les différentes formations existantes et enregistrées au RNCP sont extrêmement différentes et sont, soit trop contraignantes ou soit peu étudiées.

Il convient également de rappeler que s’il y a une forte demande d’ Agents Cynophiles, il faut sensibiliser au fait que n’importe qui ne peut « détenir » un chien d’intervention. Nous retrouvons beaucoup trop de futurs Agents Cynophiles qui suivent la formation par besoin de travailler mais sans réelle motivation à travailler avec un chien, qui détestent le chien mais n’ont pas le choix (!), etc… Le pire n’étant pas de donner une chance à un demandeur d’emploi, mais de lui remettre entre les mains un chien de défense qu’il faudra savoir tenir et conduire en étant conscient des responsabilités que cela incombe. Actuellement, nous courrons à la catastrophe avec de tels formations « forcées ».

Et enfin, nous ne pouvons que nous demander s’il y a bien un représentant de la branche cynophile qui influe réellement sur les futures lois et règlements concernant l’agent cynophile ? Alors que le GT Administration de la SCC avait lancé un projet du chien d’utilité (le BCU brevet du chien d’utilité), pour lequel j’espérais une mise en place, peu de temps après, cette esquisse est restée telle qu’elle a été conçue: à l’état de projet !! Lorsqu’ il s’agit de produire des programmes poussés, curieusement, on fait machine arrière. Mais il faudra bien y arriver, lorsque nous verrons des chiens de sécurité mordre à tout va et faire la une des journaux, peut-être verrons nous enfin un texte légiférant sur la sélection de ces chiens ? Comme en sécurité incendie, un fait divers = une loi. Mais, nous préférons anticiper.

Et enfin, je tenais à saluer la Hollande, qui par son programme KNPV donnait l’exemple d’un programme de haut niveau du chien d’utilisation et qui rencontre un succès hors des frontières. Donc, ce n’est pas impossible d’y arriver en France.