mai, 2017

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Pas touche au droit social du salarié !!!

La formation et le recyclage dans le domaine de la sécurité privée devient une charge importante pour l’employeur et bon nombre ne trouvent pas de solution pour rentabiliser au mieux leurs prestations, tout en maintenant les acquis à jour de leurs agents.

Récemment, nous avons constaté que le syndicat professionnel de la profession, L’USP (http://www.protectionsecurite-magazine.fr/actualite/les-propositions-de-lusp-pour-la-carte-pro ) prétendait proposer aux salariés l’utilisation du compte personnel de formation, le CPF, nouveau dispositif remplaçant et améliorant le DIF, afin d’alléger les fonds de l’entreprise dédiés à la formation.

Si l’on analyse bien la proposition, l’employé devra obligatoirement ponctionner sur son CPF pour maintenir ses acquis et être recyclé, auquel cas il ne pourra prétendre à l’exercice de ses fonctions. Or, le CPF est un dispositif et un droit social à la formation, dont le salarié doit pouvoir utiliser comme bon lui semble afin de se perfectionner dans un domaine particulier, comme l’informatique par exemple, où l’outil est de plus en plus utilisé dans le gardiennage, mais certainement pas à être imposé comme seule alternative pour pouvoir continuer de travailler dans l’entreprise !

Il y a de nombreuses pistes en cours d’étude et ces pistes devraient être utilisées plus assidûment. La récupération des fonds non utilisés par le CNAPS, issus des cotisations auprès des entreprises de sécurité privée, entre autres est une alternative possible et louable.

La FPACS de son côté a décidé de ne pas suivre l’USP, qui a donné une proposition au détriment du salarié.

Il est urgent de trouver une solution efficace et de faire bloc contre de tels choix sur ce sujet.